Patrimoines - Pas-de-Calais le Département
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Une ligne ferroviaire devenue sentier de randonnée

L’ancienne voie ferrée Auxi-Frévent-Ramecourt s’étend sur une trentaine de kilomètres. Elle permet de relier 3 bourgs : Auxi-le-Château, Frévent et Saint-Pol-sur-Ternoise. Elle est aujourd’hui aménagée par le Département en itinéraire pédestre et équestre. Ce linéaire fait office de carrefour naturel permettant de relier les vallées de l’Authie, de la Canche et de la Ternoise. L’ancienne voie ferrée possède une intéressante histoire ferroviaire et traverse des villages au patrimoine préservé. Le sentier abrite également une faune et une flore insoupçonnée. Cet itinéraire, aujourd’hui valorisé par le Département, invite à la découverte et constitue un support pédagogique intarissable. Ce parcours numérique vous permet de comprendre l'histoire du site, point de départ d'un projet artistique mené le long du sentier par le collectif d'artistes-designers Faubourg 132 au printemps et à été 2024.

Parcours : étape 7/8

Arrêt à la halte de Sibiville

D’intérêt plus secondaire, cet arrêt était une halte. Ainsi elle comprend des voies de garage, un quai et des accessoires nécessaires à l’installation d’un service de marchandises. Un abri spécifique, chauffé l’hiver et sans étage. Il comprend deux parties : une pour les voyageurs et une pour les marchandises.

Projet type d'une halte 

A proximité du passage à niveau, se trouve la maison du garde-barrière, toujours visible. En effet, dès 1870, des accidents ferroviaires comme celui de Rebreuviette en 1875, nécessite l’implantation d’une barrière sécurisant le passage des trains aux croisements de routes. Ainsi la barrière est fermée lors du passage du train puis réouverte. La personne en charge de cette fonction dispose d’un logement attenant à la voie ferrée.

Arrivée du train à la halte de Sibiville

La maison du garde-barrière se compose de deux niveaux et est équipée d’un double foyer. Sur le pignon, un bow-window d’influence anglaise, apporte la lumière à l’espace de vie et permet la surveillance des voies. La maison « garde-barrière » est construite sur un plan type s’inspirant de l’architecture industrielle et balnéaire : la façade est en béton, à décors en faux pans de bois. Un petit local attenant servait de sanitaires et une partie était dédiée à la lampisterie.