D’intérêt plus secondaire, cet arrêt était une halte. Ainsi elle comprend des voies de garage, un quai et des accessoires nécessaires à l’installation d’un service de marchandises. Un abri spécifique, chauffé l’hiver et sans étage. Il comprend deux parties : une pour les voyageurs et une pour les marchandises.
A proximité du passage à niveau, se trouve la maison du garde-barrière, toujours visible. En effet, dès 1870, des accidents ferroviaires comme celui de Rebreuviette en 1875, nécessite l’implantation d’une barrière sécurisant le passage des trains aux croisements de routes. Ainsi la barrière est fermée lors du passage du train puis réouverte. La personne en charge de cette fonction dispose d’un logement attenant à la voie ferrée.
La maison du garde-barrière se compose de deux niveaux et est équipée d’un double foyer. Sur le pignon, un bow-window d’influence anglaise, apporte la lumière à l’espace de vie et permet la surveillance des voies. La maison « garde-barrière » est construite sur un plan type s’inspirant de l’architecture industrielle et balnéaire : la façade est en béton, à décors en faux pans de bois. Un petit local attenant servait de sanitaires et une partie était dédiée à la lampisterie.