Patrimoines - Pas-de-Calais le Département
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Pleasance. L'été sur la côte d'Opale, 1880-1914

À la fin du 19e siècle, en quête d’air pur et de nature, la classe aisée se presse sur les plages de la Côte d’Opale. Le développement du réseau ferré facilite le déplacement de cette clientèle citadine, venue directement des grandes villes de la région, de Paris ou d’Angleterre. La création d’hôtels et de villas, accompagnée d’une offre accrue de distractions et de loisirs, participent au phénomène de villégiature, inspiré par le modèle anglais. À la suite de Boulogne-sur-Mer et lui faisant directement concurrence, les stations balnéaires telles que Wimereux, Berck, Le Touquet ou Hardelot se développent, chacune cherchant à mettre en avant la qualité de ses infrastructures.

Partageant cet engouement pour le plein air, de nombreux peintres se sont établis sur les rivages du Pas-de-Calais. Intéressés par les reflets changeants de la lumière et l’aspect sauvage des paysages, ces artistes ont partagé la plage avec les marins-pêcheurs au travail et les élégantes venues se divertir.

Parcours : étape 1/12

Georges Ricard Cordingley, Trouée de lumière sur la Côte d'Opale

Thématique 1: Vers le rivage

L'artiste

Georges Ricard-Cordingley consacre l’essentiel de son œuvre à représenter la mer dans tous ses aspects, cherchant à traduire les émotions suscitées par la contemplation de cet élément. Cette sensibilité particulière le rapproche des peintres romantiques. Ricard-Cordingley, s’intéresse à la lumière marquée des levers du jour ou des crépuscules, qui impacte sa vision du paysage.

huile sur toile montrant un ciel nuageux percé d'un rayon de soleil et une mer houleuse

Georges Ricard-Cordingley, Trouée de lumière sur la côte d'Opale, huile sur toile, collections départementales du Pas-de-Calais © Philip Bernard

 L'œuvre

Sur la toile « Trouée de lumière sur la Côte d’Opale », la lumière, dans toutes ses nuances, envahit les trois quarts de la composition. Seul le dernier quart est consacré à la mer. L’être humain est lui aussi représenté, mais de manière insignifiante : on distingue à peine la petite trainée de fumée émanant d’un navire sur la ligne d’horizon.

Source :

Michèle Moyne (dir.), Peintres de la Côte d’Opale au XIXe siècle, collections du Département du Pas-de-Calais, éditions Somogy, Département du Pas-de-Calais, Paris, 2013