Patrimoines - Pas-de-Calais le Département
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Pleasance. L'été sur la côte d'Opale, 1880-1914

À la fin du 19e siècle, en quête d’air pur et de nature, la classe aisée se presse sur les plages de la Côte d’Opale. Le développement du réseau ferré facilite le déplacement de cette clientèle citadine, venue directement des grandes villes de la région, de Paris ou d’Angleterre. La création d’hôtels et de villas, accompagnée d’une offre accrue de distractions et de loisirs, participent au phénomène de villégiature, inspiré par le modèle anglais. À la suite de Boulogne-sur-Mer et lui faisant directement concurrence, les stations balnéaires telles que Wimereux, Berck, Le Touquet ou Hardelot se développent, chacune cherchant à mettre en avant la qualité de ses infrastructures.

Partageant cet engouement pour le plein air, de nombreux peintres se sont établis sur les rivages du Pas-de-Calais. Intéressés par les reflets changeants de la lumière et l’aspect sauvage des paysages, ces artistes ont partagé la plage avec les marins-pêcheurs au travail et les élégantes venues se divertir.

Parcours : étape 3/12

Harry Van Der Weyden, Dunes

Thématique 1: Vers le rivage

L'artiste

Né en 1868 à Boston, Harry Van Der Weyden participe aux expositions organisées à Etaples puis au Touquet. A la recherche de tranquillité, il choisit de s’éloigner d’Etaples, investie par la plupart des artistes de la colonie, pour y préférer le calme de Montreuil-sur-Mer. Il y achète l’hôtel Acary de la Rivière.

huile sur toile représentant les dunes de la côte d'opale pour elle-même

Harry Van Der Weyden, Dunes, 1911, huile sur toile, Collections départementales du Pas-de-Calais © Philip Bernard

L'œuvre

Cette toile, où le ciel occupe la partie supérieure de l’œuvre, témoigne de l’aptitude de l’artiste à représenter le mouvement des nuages grâce aux touches grises et blanches. Le ciel et les dunes se répondent de manière équilibrée, presque symétrique. Les volutes des nuages qui descendent du haut de la composition vers le bas à gauche font écho à la diagonale marquée par la végétation rase sur les crêtes de sable en bas de la composition à droite.

Source :

Michèle Moyne (dir.), Peintres de la Côte d’Opale au XIXe siècle. Collections du Département du Pas-de-Calais, exposition à Etaples, maison du port, 2013, Paris, Somogy, 2013.